Aide et soutien aux plaignants et victimes
Une aide et un soutien aux plaignants, victimes et enfants nés d’actes d’exploitation ou d’atteintes sexuelles est fournie en collaboration avec tous les organismes du système des Nations Unies impliqués dans la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles. Les équipes déontologie et discipline travaillant dans les différentes opérations de terrain à travers le monde ont entrepris de répertorier les services et l’aide disponibles pour les victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles. Dans plusieurs cas, cette initiative a été menée en consultation avec d’autres partenaires de l’ONU et d’ONG internationales et locales.
Par conséquent, lorsqu’un individu se présente comme une victime d’exploitation et d’atteintes sexuelles, l’aide et le soutien de l’ONU sont fournis par le canal de services, programmes, réseaux et mécanismes communautaires existants recensés au niveau local et adaptés au contexte, de manière à répondre aux besoins individuels des plaignants ou des victimes sans les isoler ou les stigmatiser. L’aide et le soutien sont accordés même avant la fin de l’enquête relative aux allégations portées. Pour bénéficier d’une aide de base, un plaignant n’est pas tenu d’identifier l’auteur de la faute ou de prouver qu’il a été victime d’une exploitation ou d’une atteinte sexuelle de la part d’un fonctionnaire de l’ONU ou de personnel apparenté. Cette aide et ce soutien peuvent prendre la forme de soins médicaux, d’une aide à l’accès de services de soutien psychologique ainsi que d’un hébergement, de vêtements, de nourriture ou de protection si la sécurité de l'intéressé est menacée. Les plaignants bénéficient également d’une aide pour comprendre comment l’ONU gère leurs plaintes. Une victime peut recevoir une aide et un soutien supplémentaires lorsque sa plainte est corroborée par une enquête.
Coopération entre les entités de l’ONU
Pour disposer d’une approche harmonisée en matière de protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles sur le terrain entre les divers acteurs du système des Nations Unies, des réseaux de coordination ont été mis en place sous la direction des chefs des équipes de développement et d’action humanitaire. Ces réseaux supervisent toutes les activités relatives à la protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, et y collaborent ; ils prévoient également la représentation de chaque organisation du système des Nations Unies présente dans le pays, ainsi que celle d’autres organisations internationales, ONG, et du gouvernement hôte. Les enquêtes et le règlement des plaintes sont à la charge de chaque entité.