En avril 2015, à la suite d'un examen des moyens existant pour signaler les fautes commises dans les missions, les missions ont été priées de collaborer avec les partenaires de l'Organisation des Nations Unies dans la zone de la mission, les organisations non gouvernementales internationales et nationales, les dirigeants locaux et les autres partenaires des communautés locales pour mettre au point des mécanismes communautaires permettant de signaler les fautes commises par le personnel des Nations Unies dans les missions. Pour les aider dans leurs efforts, les missions sur le terrain ont également reçu un modèle de mécanisme de réception des plaintes ainsi que des conseils. Il a été souligné que les populations avaient besoin de disposer de moyens confidentiels, sûrs, accessibles, efficaces et transparents pour signaler les cas d'inconduite, afin que les victimes d'exploitation et d'abus sexuels puissent se faire connaître plus facilement.